Le Loup Tralala
Michaël Escoffier
Kris Di Giacomo
Editions
« Kaléidoscope »
« Dis-moi, lapin, tu connais
le loup Tralala ? » Le lapin ne le connaît pas : il dessine le
grand méchant loup mais ce n’est pas tout à fait ça : le loup Tralala a
des oreilles plus petites pour ne pas se faire repérer, des dents usées à force
de manger des lapins, un nez plus court pour éviter de se prendre les pieds
dedans et une longue crinière noire qui
vole au vent. « Attention,
je l’entends qui arrive ! Va te cacher ! »
Après plusieurs essais
infructueux, le lapin se dissimule dans un carton mais le loup Tralala l’y
trouve bientôt et lui fait un gros câlin : le loup Tralala n’est rien
d’autre qu’une fillette déguisée en loup.
Un album très drôle qui peut
servir de prétexte à un jeu avec l’enfant qui cherchera à deviner quel est donc
ce mystérieux loup Tralala. L’illustrateur
travaille probablement à partir de fusain et de gouache et nous croque
un lapin tout blanc autant désopilant qu’expressif. Les auteurs glissent aussi
une référence au Max et les Maximonstres de Maurice Sendak qui
rendra nostalgiques les parents et interpellera les jeunes lecteurs qui ont eu
la chance de découvrir ce classique de la littérature pour enfants.
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